Le bilan semestriel du Marché de l’Art, publié par Artprice, a mis en lumière la domination américaine, l’ascension de la place londonienne et le ralentissement de la croissance chinoise. Ce rapport décrit à merveille l’évolution générale du Marché de l’Art, mais de nombreuses informations restent disponibles pour étudier toutes ses subtilités ainsi que sa structure en profondeur. Cette semaine, Artprice fournit un aperçu des données qui peuvent être demandées auprès de son service d’économétrie pour étudier des transformations plus spécifiques.
18 %
La part de marché de la France dans le marché global lors du premier semestre 2009. Si l’Hexagone talonnait alors le Royaume-Uni (21 %), un immense écart s’est aujourd’hui installé entre ces deux grandes puissances européennes. Au premier semestre 2015, la France pèse seulement 3 % dans le Marché de l’Art, tandis que l’Angleterre enregistre 25 % du produit des ventes mondial !
5,2 Mrd$
Le produit des ventes aux enchères total en Chine sur le second semestre 2011 : le meilleur résultat semestriel de son histoire. Alors que l’Occident se relevait doucement de la crise financière, le marché de l’art chinois de son côté s’envolait. Quatre ans plus tard, la situation tend à s’inverser de nouveau.
– 41 %
La diminution du produit des ventes en Suisse entre le premier semestre 2014 et 2015. Cette chute s’explique par une performance extraordinaire des salles de ventes helvétiques l’an dernier, et notamment plusieurs sessions spéciales, dont celle du 20 juin 2014, la vente Marc Chagall organisée par la Galerie Kornfeld Auktionen à Berne, qui a rapporté à elle seule plus de 25,4 m$.
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